Les entreprises et organisations européennes font face à une hausse des attaques de cyberespionnage d’origine étatique. Majoritairement d’origine russes ou chinoises, ces attaques se sont multipliées depuis la guerre en Ukraine.
Les chiffres clés du cyberespionnage étatique :
- 77% des attaques cyberétatiques en 2022 concernent des opérations d’espionnage. (source : cfr.org/cyber-operations)
- 9 opérations de cyberdéfense sur 19 ont impliqué des groupes liés à la Chine. (source : ANSSI)
- En 2023, 83% des cyberattaques étatiques identifiées à date concernent l’espionnage. (source : cfr.org/cyber-operations)
Les JO 2024 : un défi à venir
80 entités critiques sont concernées par les Jeux Olympiques de Paris 2024, sur un total de 350 organisations.
Le niveau de risque cyber pourrait atteindre un seuil inédit durant cette période. Les organisations européennes, et notamment françaises, doivent dès à présent s’y préparer. En effet, des acteurs internationaux de la cybermenace étatique pourraient profiter de cet événement mondial pour mener des attaques, notamment de cyberespionnage, afin de déstabiliser le déroulement des JO, voire l’équilibre de la nation.
La cyber-résilience plus que jamais nécessaire
Il faut désormais se préparer au pire pour les organisations européennes, notamment dans un contexte géopolitique tendu avec la guerre en Ukraine et au Proche-Orient. Le renforcement des mesures de cybersécurité est bien entendu indispensable. Auprès de Public Sénat, l’ANSSI a d’ailleurs annoncé mener une soixantaine d’audits et distribué des kits d’entraînement aux 350 entités concernés par les JO 2024, dont 210 établissements de santé. L’objectif étant d’identifier au mieux les risques, mais aussi et surtout de réagir en conséquence et de se rétablir vite. Pour cela, des “plans de remédiation rapide” permettront aux organisations de maximiser leur résilience et garantir au mieux la continuité de leur activité.